L’excellent trio que composent thé, caramel crémeux et chocolat se retrouve dans le goût idéalement équilibré du thé noir aromatisé Chocolate Toffee de Greenfield. La douceur prolongée du caramel crémeux et l’arôme chaleureux du chocolat donnent naissance, associés à un excellent thé de Ceylan légèrement épicé, à une composition étonnante et inédite.

À propos du cacao

« Après les plats chauds, un grand assortiment de fruits fut proposée, mais Moctezuma n’en mangea que très peu. Régulièrement, on lui apportait un pichet d’or rempli d’une sorte d’alcool qu’ils appelaient « cacao » et dont ils vantaient les propriétés énergiques. »
C’est ainsi que, dans La Véritable Histoire de La conquête de la Nouvelle Espagne, Bernal Diaz del Castillo, un compagnon de Hernán Cortés dans ses conquêtes, décrit un repas du grand Montezuma, neuvième et avant-dernier souverain de l’empire aztèque, tombé lors de la conquête espagnole. Del Castillo porte à juste titre une telle grande attention à cette boisson spéciale quand il décrit la brillance et la richesse du souverain aztèque, car le cacao était bien plus qu’une simple nourriture pour les natifs de l’Amérique du Sud.

Les scientifiques modernes conviennent que le cacao est l’une des plantes cultivées les plus anciennes sur la planète. Sa culture aurait commencé environ 1 500 ans avant notre ère. Les Olmecs et les anciens Mayas cultivaient le cacao dont ils broyaient les graines pour préparer une boisson appelée « chokolatl » qui était uniquement réservée à l’aristocratie. Pendant de nombreux siècles, les fèves de cacao furent utilisées comme devise, mais aussi pour des offrandes lors de rituels religieux . Les Aztèques pensaient que le cacao leur avait été offert par le dieu Quetzalcoatl. Après avoir créé les hommes, les dieux se dirent : « voici que l’homme sera tout triste si nous ne faisons pas quelque chose pour le réjouir, afin qu’il prenne plaisir de vivre sur la Terre, et qu’il nous loue et chante et danse ». Quetzalcoatl eut alors l’idée de procurer aux hommes une boisson alcoolisée. Il emmena avec lui Mayahuel, la petite-fille d’une tzitzimitl. Arrivés sur terre, ils se changèrent en un arbre ayant deux branches.

D’abord adopté par les colons, qui eurent l’idée de le sucrer car ils le trouvaient trop amer, le cacao connut ensuite un important succès en Espagne où on le mélangea avec du lait. Arrivé en France avec l’Infante Anne d’Autriche, future épouse de Louis XIII, l’usage du cacao se répandit peu à peu par l’intermédiaire de la noblesse. Les rois de la France ont fait beaucoup pour le développement de la culture du chocolat. À la fin du XVIIe siècle Louis XIV, qui ne l’appréciait pas particulièrement, autorisa pourtant sa vente libre. Louis XV, qui l’appréciait énormément, avait sa propre recette. En 1770, lorsque Marie-Antoinette épouse Louis XVI, elle arrive à la Cour de Versailles avec son propre chocolatier, qui prend le titre très officiel de «Chocolatier de la Reine». L’’artisan invente de nouvelles recettes et mêle le chocolat à la fleur d’’oranger ou à l’’amande douce. La fève de cacao ne se démocratise qu’au XIXe siècle avec l’’apparition des grandes usines aux noms aussi célèbres que l’’Anglais Cadbury ou le Français Meunier.

Néanmoins, le chocolat ne prend son véritable essor qu’avec l’apparition d’une production industrielle, au XIX e siècle, avec l’invention d’une nouvelle méthode pour le traitement de cacao, permettant la production de barres de chocolat. Aujourd’hui, il nous serait bien difficile d’imaginer un monde sans chocolat. Le secret de cet attachement n’est pas seulement lié à la gourmandise, la recherche moderne confirme que le chocolat présente en effet des propriétés stimulantes et antidépresseur, en rapport avec sa richesse en minéraux (Magnésium – Potassium – Phosphore – Fer), Caféine, Sérotonine, et Théobromine.

Boîte 25 sachets (25 x 1,5g)